Samuel Lichtle a proposé à ses élèves de 2GT7 un cycle autour de la danse contemporaine et de la création de chorégraphies collectives. Un travail en lien avec la thématique de la nature, du végétal, de l’empreinte de l’homme et du corps, à partir de verbes d’actions, d’images, de sons, pour produire un propos artistique corporel.
L'enseignant d'EPS a donc invité l’artiste Lénaïc Eberlin à co-animer une séance dans le cadre de la résidence Traces dans la forêt et des recherches de la Compagnie Bardaf! autour de la création du Vieux qui lisait des romans d’amour,un récit de Luis Sepulveda qui se déroule au coeur de l’Amazonie.
Dans un premier temps, les élèves ont découvert un parcours d’exploration corporelle dans l’imaginaire de la jungle en suivant le récit de Lénaïc Eberlin. Ils se sont pris au jeu à marcher dans l’univers luxuriant, dense et impénétrable de la forêt amazonienne. Ils ont déployé leurs antennes pour progresser à travers des lianes, des racines, des feuillages et des troncs immenses. Ils ont fait appel à leur imaginaire et à leurs appuis corporels pour faire naître la jungle autour d’eux dans la salle du complexe sportif. Ils ont suivi la piste du seigneur des lieux, doté de deux yeux jaunes brillants, la panthère majestueuse. Ils se déplaçaient avec l’attention du chasseur et la souplesse du félin… Ils ont ensuite été invités à faire appel à leurs souvenirs et aux sensations pour refaire à nouveau ce parcours.
« […] dans le rêve qui suivit, il se vit lui-même comme une partie inséparable de ces espaces en perpétuelle mutation, comme un poil supplémentaire sur ce corps vert infini, […] » Le Vieux qui lisait des romans d’amour, de Luis Sepúlveda
Dans un second temps, nourris de cette expérience, les élèves se sont répartis en six groupes pour imaginer une chorégraphie.En s’appuyant sur une photo que nous leur avons proposé comme point de départ pour des intentions chorégraphique, ils ont choisi un morceau de musique, pour terminer la séance par la présentation des six chorégraphies à l’ensemble de la classe. Après chaque passage, les élèves devinaient qu’elle était la photo qui avait inspiré les chorégraphes.
Les photos et les musiques proposées aux élèves pour les chorégraphies :