En 2023, La Compagnie Bardaf! adapte pour la scène, le roman Le Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepulveda. Une ode à la liberté, à l'Amazonie, à ses habitants et à la grâce du félin le plus redoutable de l’Amérique du Sud. Les résidences de création auront lieu entre la Région Grand Est et la Guyane. La compagnie est entre autres accueillie au Lycée le Corbusier pour la résidence d’artistes en milieu scolaire du GIP ACMISA qui permet de confronter les travaux de création auprès d’élèves qui étudieront également le roman en classe et de développer aux côtés des professeurs des projets éducatifs et culturels. |
Luis Sepúlveda est né le 4 octobre 1949 à Ovalle. En 1973, il est emprisonné sous le régime de Pinochet pendant 27 mois. Libéré puis exilé, il voyage à travers toute l'Amérique latine. Plus tard, il travaille comme journaliste et milite avec Greenpeace à Hambourg. Après avoir également vécu à Paris, il s’installe en 1997 à Gijón, dans le nord de l’Espagne, où il fonde le Salon du livre ibéro-américain pour faire connaître le travail des écrivains et des éditeurs indépendants d’Amérique latine. Grand lecteur et homme généreux, il aide les jeunes auteurs. Il écrit des chroniques pour des journaux espagnols et italiens. Il succombe au coronavirus en avril 2020.
Auteur de nombreux romans, chroniques, récits, nouvelles et fables pour enfants, il a reçu de nombreux prix prestigieux pour son œuvre. En 1992, Le Vieux qui lisait des romans d’amour connaît un immense succès mondial et change sa vie. C’est un touchant témoignage de sa vie que nous livre Luis Sepúlveda dans ce premier roman. Prix France Culture du roman étranger l’année de sa parution ainsi que prix Relais H du roman d’évasion, ce récit poignant nous fait voyager dans la profondeur de la forêt amazonienne. L’auteur nous invite aux confins du monde colonisé et de la nature à son état le plus originel. Ainsi, à travers cette fiction inspirée de faits réels, ce dernier nous transmet son expérience chez les Indiens Shuars (les Jivaros) suite à sa participation à une recherche de l’UNESCO sur « l’impact de la colonisation sur les populations amazoniennes ». |